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Montparnasse, les boulevards du destin 2022 à paris - Expositions / Foxoo
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Source : #27928 Publié le 14/09/22 | Vues : 49

Montparnasse, les boulevards du destin 2022 à paris / Expositions

Evènement passé.


Deux rives pour un fleuve unique, celui de l'Art Vivant. Fondée en 2009 par Mathyeu Le Bal, la galerie Les Montparnos, implantée au coeur du quartier du Montparnasse, est spécialisée en premier lieu dans la peinture de l'École de Paris des années 20 et la redécouverte des « grands oubliés » du Montparnasse de l'entre-deux-guerres. En second lieu, elle défend une sélection de peintres d'aujourd'hui, reconnus par leurs pairs, qui s'inscrivent dans une continuité de l'histoire et osent l’inconnu. Constituée d'une équipe de peintres professionnels réunis autour d'un projet commun, celui d’un art libre, fort, profondément personnel mais qui en toute fin parle à chacun.

Du 13 octobre au 22 décembre 2022 à paris (75).

Cette exposition réunit les oeuvres de sept peintres, sept figures aux parcours exceptionnels, artistes qui se sont retrouvés au coeur du quartier de l'art moderne :

Maurice Le Scouëzec (Le Mans 1881 ' Douarnenez 1940) est le breton de la bande des Montparnos. Il a fait trois fois le tour du monde sur les grands voiliers. Blessé durant la Grande Guerre, Le Scouëzec arrive à Montparnasse en 1917 où il va peindre avec réalisme et âpreté l'âme du carrefour Vavin. Il deviendra l'ami de Modigliani, de Clergé et d'Ortiz de Zarate. Peintre de l'Afrique, il fera quatre voyages dans les anciennes colonies françaises, en quête de l'absolu tant désiré dans sa peinture, avant de revenir en Bretagne.

Auguste Clergé (Troyes 1891 ' Paris 1963) est le fils d'un taxidermiste. Pour échapper à son père, il entre dans un cirque et devient trapéziste. A Montparnasse, il est une personnalité incontournable, animateur et organisateur des « expositions dans les cafés ». Une oeuvre autour de la peinture, du cirque, du théâtre. A la fin de sa vie il devient le peintre de la banlieue et trouve un atelier Porte des Lilas. Pour tous il deviendra le chevalier de la Zone.

David Seifert (Wolanka 1896 ' Meudon 1980) est issu d'une famille juive de Galicie, (Empire d'Autriche, aujourd'hui en Pologne). Il arrive à Montparnasse avec sa femme Anna. Le couple va endurer la misère jusqu'à la perte d'un enfant. Puis, ils auront un autre fils Anatole né en 1927, date où Seifert peindra une des colonnes de la brasserie la Coupole. Malgré les profondes difficultés économiques rencontrées, sa peinture demeure un lieu préservé, loin des noirceurs du quotidien, elle est l'expression de la joie par la couleur et montre avec tendresse l'intimité des scènes de famille et paysages heureux.

Ossip Lubitch (Grodno 1896 ' Paris 1990) vient d'une famille juive de l'Empire Russe, aujourd'hui Biélorussie. Après ses études à Odessa, il arrive à Montparnasse et installe son atelier rue d'Odessa. Peintre d'une grande réserve et sensibilité, son oeuvre aux couleurs tenues et silencieuses traite des sujets les plus simple (scènes d'atelier, portraits, toits de Paris, paysages du Sud, natures mortes). Il collabore notamment avec le peintre Georges Rouault sur le thème du cirque.

Léon Weissberg (Przeworsk 1895 ' Camp d'extermination de Majdanek 1943) est né comme Seifert en Galicie. Après sa formation à Vienne auprès d'Oscar Kokoschka, puis Berlin il arrive à Montparnasse en 1923 et se rend directement à la brasserie la Rotonde. Membre du Groupe des Quatre (Menkès, Aberdam, Weingart & Weissberg), il fait partie des grandes personnalités artistiques de cet entre-deux-guerres. Ses oeuvres puissantes et lumineuses témoignent des tonalités d'une spiritualité profonde. Il sera assassiné à l'âge de 48 ans dans les camps.

Schraga Zarfin (Smilovitchi, Biélorussie 1899 ' Rosny-Sous-Bois 1975) est né dans la même petite ville que le peintre Soutine, qui sera son ami d'enfance et le restera jusqu'à la fin. Avant son arrivée à Paris, capitale mondiale des arts, il fait sa formation à Vilnus, puis Jérusalem et Berlin dans l'atelier du peintre Max Liebermann. Influencé par l'expressionnisme allemand, il s'en libère pour une oeuvre absolument unique, en clair-obscur. Fasciné par la minéralité des édifices religieux, la lumière et les couleurs des vitraux. Par les paysages empreints de sacré, son oeuvre se caractérise par une originalité pleine de mystère et de merveilleux.

François Gall (Kolozsvàr, Hongrie 1912 ' Paris 1987) quitte à 17 ans la Transilvanie pour Paris avec quelques sous en poche. Après sa formation à Rome, il arrive à Montparnasse. Ses thèmes de prédilection sont les femmes aux cafés, les danseuses, les portraits de famille, les scènes d'un quotidien où les couleurs tendres donnent à voir la sensualité et le bonheur de vivre. Célèbre pour ses bustes et portraits, les commandes affluent, il réalise, dès 1936, ceux d'Othon-Friesz, Dunoyer de Segonzac, Kisling, et plus tard Durand Ruel, Piaf, France Gall, Maurice Chevalier, Roland Dorgelés... Ses professeurs des Beaux-Arts, Devambez et Guérin, l'encouragent à participer aux divers salons. Artiste d'une belle matière, il demeure comme l'une des figures marquantes de cette époque unique.



Débute à 18H30
5 rue Stanislas


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